6 mai 2013 : le jour le plus long

Publié par Sannicolao sur 6 Mai 2013, 17:56pm

Inondations dans le centre du pays, menaces sur Leonardo et le PSG, adolescent égorgé, procès néo-nazi en Allemagne... rien n'a pu endiguer la déferlante de l'anniversaire présidentiel !

Mais alors, me direz-vous, pourquoi ces schtroumpfs en photo ? Quel rapport ?

Aucun !

Non, ce n'est pas la photographie officielle des membres du gouvernement ressoudés à la sortie du séminaire élyséen.

Non, ce n'est pas non plus l'image d'une opposition prête à repartir au combat après une année de déconfiture sondagière de son adversaire.

Ce ne sont pas non plus les leaders de l'UMP et de l'UDI finalement décidés à accueillir Marine Le Pen dans l'équipe. Quoi la blonde en bleu marine c'est bien elle ? Et elle se jette dans les bras de Robert Hue ? Mais vous rêvez !

Hé bien voilà... c'est là le sens de cette image : tout le monde rêve et prend ses désirs pour les cauchemars de son voisin.

Voyez-vous, j'ai trop d'amis chers qui se sont fourvoyés à gauche, trop d'amis indispensables qui se sont égarés à droite, pour courir le risque de les perdre. Au centre je ne connais évidemment pas grand monde... mais c'est pas une raison pour être vexant.

C'est pourquoi je ne vous dirais pas la violence des nausées qui ont fini par me saisir après avoir lu 2457 fois le "Bilan de la première année Hollande". Après avoir entendu deux bataillons de pingouins expliquer sur les ondes en quoi l'échec était total, tandis que deux troupeaux de moutons bêlaient l'inverse. Jusqu'à l'écoeurement.

Ce 6 mai n'en finit plus...

Pourquoi personne n'est capable de comprendre que "un an", 365 jours, en soi ça ne veut rien dire ? Que ça sert juste de prétexte au microcosme politico-médiatique pour s'inventer une frénésie nouvelle ? C'est un court-circuit neuronal. Une électrocution de l'intelligence. C'est aussi con que le "Harlem shake" !

Pour un enfant, je ne dis pas. Le gâteau, la bougie, les cadeaux... ok !

Mais politiquement, c'est une échéance fictive ! Une étape de mes fesses.

La preuve ? La voici : on n'a rien fait le 24 janvier... C'était pourtant la saint François !