Mais, bon dieu, à quoi ça sert que Google maps se décarcasse ?
(en photo, une variante, le boulevard "avenue de la gare" à Orange)
Des âneries comme ça, il y en a tant que l'on ne peut s'y arrêter à chaque fois. Mais, parfois, il y en a qui se détachent vraiment du peloton. Dans ce domaine, le meilleur sprint de la semaine revient à Europe 1.
Voulant présenter le témoignage d'un marseillais après le dernier meurtre (un jeune de 17 ans au volant de sa voiture...), voici ce que publie la radio sur son site :
"La violence, toujours. Au lendemain de l’assassinat d’un mineur de 17 ans et demi, les habitants de Marseille sont partagés entre la colère et la résignation. Pour un riverain de l’avenue Simon-Boulevard, où deux tueurs en deux-roues ont criblé de 23 balles le corps d’Iskander jeudi soir, la violence a toujours fait partie du paysage marseillais".
Je sais bien qu'il y a les contraintes de l'urgence, que les communications ne sont pas toujours très nettes, qu'il y a du bruit autour... mais quand même ! Comment celui ou celle qui écrit ça peut ne jamais avoir entendu parler de Simon Bolivar ? Comment peut-on ne jamais se poser de question ? En fait, il ou elle s'en pose peut-être une, depuis peu : "Mais qui est donc ce célèbre Boulevard, à l'honneur dans toutes les villes de France ?"